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24 juillet 2017 1 24 /07 /juillet /2017 20:16
Chronique du roman de Thomas Fecchio "Je suis innocente"

LE LIVRE

Six heures du matin. Des hommes armés déboulent dans la chambre de Jean Boyer. Dans un état de semi-conscience, le quinquagénaire a le temps d’apercevoir leurs brassards siglés « police ». Mauvais signe, surtout pour lui, ex-taulard relâché après trente ans passés derrière les barreaux. Ses crimes ? Meurtre et viols à répétition. Ce jour-là, c’est le capitaine Germain qui lui passe les menottes. Le cadavre de Marianne Locart, une étudiante originaire de Soissons, a été retrouvé enterré près du domicile du suspect, un bras sortant de terre. La première victime de Boyer avait subi le même sort. Pour la Justice, pour les médias et pour les politiques, le récidiviste devient le suspect idéal. Pourtant, Germain doute de la culpabilité de l’interpellé qui ne cesse de répéter « Je suis innocent ». Mais l’engrenage est enclenché. À ce stade, Boyer n’a plus qu’une solution pour s’en sortir : débusquer le meurtrier de Marianne.

EXTRAIT

Dehors, les oiseaux pépiaient sans discontinuer. Le soleil projetait les ombres allongées des volets sur la moquette de la chambre. La nuit se dissolvait dans les premières lueurs du jour. À l’orée du sommeil, Boyer hésitait à le quitter quand, provenant de l’entrée, il entendit un violent craquement de bois arraché. Des bruits de pas suivirent.
Paniqué, il se redressa dans le lit. Son regard balaya la pièce, il n’avait rien pour se défendre. Ses yeux se fixèrent sur la poignée ronde et blanche de la porte qui s’était mise à tourner avec une lenteur rendant son mouvement presque imperceptible, irréel.
Soudain la porte s’ouvrit à la volée. Un pistolet apparut, puis un second. Leurs canons étaient dirigés vers sa poitrine. Boyer ravala un cri de terreur et s’astreint à ne plus bouger.
Ses assaillants portaient des gilets pare-balles, des brassards orange. La police.
Boyer ne résista pas. Il ne savait pas ce qu’ils lui reprochaient mais résister, ça, il savait que c’était inutile. Ils le frappèrent quand même.
C’était mauvais signe. Surtout pour un criminel sexuel comme lui.

À PROPOS DE L'AUTEUR

Né à la fin des années 1970 à Château-Thierry, Thomas Fecchio débute des études de sciences puis bifurque vers le cinéma. Il intègre la Femis où il produit plusieurs courts métrages.
Passionné par la littérature policière et les séries (The Wire, Engrenages…), il décide de se consacrer à l’écriture de scénarios et collabore à plusieurs projets développés par Florian Môle. Il écrit également avec Kostia Testut la série policière « La nuit n’attend pas » où il revient sur la première grande affaire de serial killer qu’ait connu la France : celle du Tueur de l’Ombre, assassin de femmes qui fit trembler la banlieue nord pendant les années 1970.
Désormais associé dans une société de production de documentaires, il collabore à l’écriture de plusieurs projets actuellement en cours.
Je suis innocent est son premier roman.

OU SE PROCURER CE ROMAN

https://www.amazon.fr/dp/B01N7XVNEQ/ref=dp-kindle-redirect?_encoding=UTF8&btkr=1

MON AVIS

Tout d'abord, je tiens à remercier l'auteur, Thomas Fecchio, de m'avoir envoyé ce roman en service presse.

En lisant les premiers paragraphes, j'ai tout de suite été conquise. L'histoire est très bien menée.

Les personnages sont très attachants et nous les suivons sans nous retourner.

Nous avons Jean Boyer qui s'avère être une très mauvaise personne mais c'est à cause de mauvaise circonstances. Alors lorsque l'a police débarque chez lui un matin, il ne comprends rien et se clame innocent.

L'écriture est fluide, légère, simple à comprendre.

Je conseille donc ce roman à tous les amateurs de polar.

Cette chronique est également visible sur Amazon.

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