Présentation de l'ouvrage de Raoul Dirêvie + Interview

Présentation de l'auteur :

"Né en 1977, Raoul Dirêvie enseigne depuis plus de treize ans. C'est d'ailleurs sa passion dévorante pour son métier qui l'a poussé à écrire le témoignage L'Ecole, ma maîtresse. Dans son prochain ouvrage, un conte inspiré de faits réels, il s'essaiera en outre à l'illustration."

Interview

 Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

    C’est moi qui te remercie de m’avoir proposé cette interview.

 Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ? 

    J’ai démarré vers l’âge de 10 ans, je crois : j’aimais tenir un faux journal intime. Comme beaucoup d’adolescents, j’ai ensuite écrit des poèmes avant de me diversifier. Mais pendant plus de vingt ans, j’ai tout (ou presque tout) gardé pour moi. J’avais peur que mon travail n’ait aucune valeur aux yeux des autres. 

 Quel est ton genre favori ? 

    Pour l’instant, je suis plus à mon aise avec les écrits courts. Je me suis essayé à la poésie, aux nouvelles, aux témoignages et aux récits de littérature pour la jeunesse. Mais je ne suis pas encore parvenu à la rédaction d’un roman de bout en bout.

 Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ? 

    Je note des bouts d’idées partout, de peur de les oublier ! Certaines finissent par tellement m’obséder que je ne trouve pas la quiétude avant de les avoir couchées sur le papier. Et alors il peut arriver que les mots m’emmènent au-delà de ce que j’imaginais…

 À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ? 

    Tout dépend de ce que j’écris. En ce moment, le « je » a davantage la cote mais c’est tellement lié à ce que je traverse… 

 Quels écrivains admires-tu le plus ? 

    Les coups de cœur sont nombreux… Puisque tu me demandes de choisir, je dirais que j’aime beaucoup les polars suédois du type Stieg Larsson où l’on dirait que la mise en place de  l’intrigue exige du temps à cause du climat qui règne là-bas, mais aussi les thrillers de science-fiction comme ceux de Michael Crichton dans lesquels la science se fait magie. 

 Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ? 

    Comme pour les gens que l’on croise dans la vraie vie, j’ai l’impression que c’est leur histoire passée qui donne de l’épaisseur aux personnages des livres. Si l’auteur parvient à créer l’illusion que le personnage a un vécu qui remonte à avant le début du livre, le lecteur accepte d’y croire. 

 Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ? 

    C’est d’abord un besoin personnel irrépressible. C’est soit écrire, soit supporter que le ciboulot tourne en boucle. Je n’ai pas trop le choix en fait. Ecrire est un exutoire. Ma démarche de partager mes écrits avec des lecteurs est encore très récente.

 Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ? 

    Bien entendu. Les avis positifs m’aident à prendre confiance et me procurent l’envie de continuer. Quant à ceux négatifs, s’ils sont argumentés, ils sont forcément utiles (même si dans un premier temps, ils sont aussi plus difficiles à recevoir).

 Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?

    L’avis de ma femme est primordial. Elle sait parfaitement identifier certaines imperfections. Par ses remarques, elle me pousse à une plus grande rigueur. Ainsi, les moutures que je propose aux lecteurs suivants sont souvent bien plus abouties que les premières auxquelles ma femme a droit. 

 T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ? 

    Je travaille beaucoup mais je ne suis pas forcément très organisé. Le fait d’être autoédité exige d’accomplir soi-même tout un tas de tâches très chronophages qui prennent le pas sur l’activité d’écriture propre. Mais je ne désespère pas de m’améliorer !

 De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ? 

    J’ai besoin de silence complet pour être vraiment seul avec mes idées. Même un fond musical me distrait. C’est pour cela que je suis plus productif la nuit quand le reste de la maisonnée dort à poings fermés !

 Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ? 

     Le plus gros du travail se fait sur l’ordinateur. Mais les idées ne viennent pas forcément quand je suis prêt si bien que j’en note partout : sur des bouts de papier, sur le téléphone portable, etc. Ensuite, lorsque le travail est bien avancé, il m’est souvent nécessaire de le voir imprimé pour effectuer le travail de relecture, moins fatiguant sur papier que sur écran.

 Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ? 

    Je trouve qu’il faut trop de temps pour cibler les maisons d’édition qui pourraient être intéressées par tel projet, trop de temps pour obtenir une réponse positive. Quand j’ai découvert le principe d’autoédition, cela m’a permis de répondre à mon impatience d’avancer enfin. J’ajoute que Bookelis (le site avec lequel je travaille) me donne entière satisfaction. 

 Sur quel projet travailles-tu en ce moment ? 

    Je finalise actuellement la publication d’un conte, inspiré de faits réels, qui aborde les mêmes problématiques que L’Ecole, ma maîtresse mais sous un angle complémentaire.

 Le dernier mot est pour toi… 

    Mes lecteurs peuvent me suivre sur

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Qu’ils n’hésitent pas à y faire un tour !

 Merci de t’être livré à moi et aux lecteurs.