Le blog de ivre de livres

Roman Contemporain

" Robe blanche, hiver blanc, journée blanche... Ses illusions, en ce matin de février 1979, étaient aussi pures que ce blanc qui avait recouvert tout le vignoble, immaculé. "

D'un point de vue extérieur, Hélène semble mener une existence paisible au coeur du vignoble champenois, mais une fois la porte de la chambre conjugale refermée, qui peut se douter de l'enfer qu'elle vit au quotidien ?
En parallèle, sa fille Gaby, va peu à peu perdre ses illusions sur la vie familiale et se construire dans la douleur.
Deux femmes face à l'adversité : deux femmes en quête d'indépendance.
 

Les lecteurs ont aimé: le côté « vrai », histoire très touchante, sensibilité, alternance des points de vue, suscite des émotions fortes, empathie, l'humanisme qui s'en dégage. Des hommes parfois très touchés.

Interview

 Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions 

 Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ?

Depuis l'adolescence, je rêvais d'écrire des romans. J'ai d'ailleurs amorcé quelques romans que j'ai laissé inachevés parce que je ne les trouvais pas assez aboutis. Puis, après la naissance de mes enfants, il s'est passé comme un déclic. C'était comme si le moment était arrivé. Une idée de roman que j'avais mise en suspens est revenue et ne m'a plus lâchée. Je me suis dit que cette fois, je devais aller jusqu'au bout et que je verrais ensuite.

   Parallèlement, une amie qui avait la même envie venait de terminer son premier roman, ce qui m'a motivée encore plus à aller au bout de l'aventure.

    Avant d'envoyer mon manuscrit à des maisons d'édition, je l'ai fait lire à quelques amis proches, aux sensibilités radicalement différentes afin de voir ce qui pouvait ressortir de mon histoire.

 Quel est ton genre favori ?

J'aime les romans réalistes dans lesquels on peut reconnaître une partie de nos vies.

 Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ?

En général, il y a un temps assez long de réflexion, au cours duquel je laisse venir les idées, que je répertorie sur des feuilles ou dans un cahier. Quand je sais où je veux aller et par quoi doivent passer mes personnages, je me lance ! 

 À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ? 

Je suis surtout à l'aise avec le point de vue interne, celui qui se focalise sur un personnage. Donc, même si j'écris à la troisième personne, instinctivement, je vais suivre un seul personnage à la fois. J'aime ainsi varier le point de vue interne, être dans l'intériorité des personnages principaux.

 Quels écrivains admires-tu le plus ?

Il y en a bien évidemment beaucoup et de différentes époques. Je citerai donc ceux qui, à mon sens, ont participé à faire naître mon envie d'être à mon tour un écrivain : Voltaire, Balzac, Stendhal, Flaubert, Zola, Duras, Nothomb, Pancoll... 

 Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ?

A mon sens, ce qui rend crédible un personnage, c'est de l'avoir rencontré ou observé dans la vie réelle et de parvenir à retranscrire ces petits détails qui font que le lecteur pourra se dire qu'on parle de lui ou d'une personne qu'il connaît ou qu'il pourrait côtoyer au quotidien.

Pour créer mes personnages, je m'inspire des gens avec lesquels j'ai pu vivre des moments particulièrement intenses, qui m'ont émue, ou profondément révoltée. J'essaie d'être au maximum à l'écoute. Puis, je note sur des feuilles des petites phrases, des petites manies pour créer leur personnalité. 

 Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ? 

J'écris pour les gens d'ici et d'ailleurs, c'est-à-dire pour toutes les personnes du quotidien, que l'on croise chaque jour et qui pour certaines vivent des situations difficiles à surmonter. Mais personne ne s'intéresse vraiment à elles. Alors, j'écris en espérant que l'histoire que je raconte touchera au moins l'une des ces personnes qui pourra se dire : « ce livre m'a aidée à comprendre, m'a donné de l'espoir... ». Je souhaite apporter par mes écrits, ce que certains auteurs m'ont transmis. Certains livres aident à nous construire. J'aimerais que mes livres soient une petite pierre fondatrice dans la vie de mes lecteurs.

 Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ? 

Oui, je pense être réceptive à tous les avis, qu'ils soient positifs ou négatifs, à condition qu'ils soient constructifs et permettent d'avancer.

 Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?

Oui, comme je suis beaucoup dans le doute, je parle assez ouvertement de mes projets avec mes amis et certains membres de ma famille. 

 T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ?

J'essaie d'être rigoureuse, d'écrire le plus souvent possible, et d'aller au bout de mes idées. Après, cela met le temps que cela doit mettre. Ce qui compte pour moi, c'est ne pas laisser tomber, mais continuer, quitte ensuite à passer plusieurs mois à retravailler un manuscrit. 

 De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ?

J'ai  besoin d'être seule, mais avec de la musique ou un bruit de fond. Je n'aime pas le silence complet, trop angoissant à mon goût. Il faut que je puisse me sentir dans une atmosphère chaleureuse. 

 Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ? 

    J'écris sur mon ordinateur. Je relis plusieurs fois, puis j'imprime pour avoir une meilleure vue d'ensemble. Je corrige mieux les fautes sur papier. Et je relis encore jusqu'à ce que je me sente prête à laisser mon texte vivre ailleurs.

 Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ? 

J'ai envoyé mon premier roman Les Noces meurtries  à plusieurs maisons d'édition, sans succès. Puis, j'ai découvert le concours « Nos lecteurs ont du talent » organisé par Place des Editeurs, la Fnac et Kobo. Je me suis inscrite en me disant qu'au moins mon roman serait lu et que j'aurais des commentaires qui me permettraient de savoir ce que je devais encore améliorer. J'ai fini ce concours parmi les 10 finalistes, puis le jury de professionnels a décidé d'éditer en version numérique tous les finalistes de ce concours. J'ai ainsi pu travailler avec Sophie Lajeunesse, directrice des Editions Omnibus, pour aboutir à la version définitive de mon roman, qui a été ensuite publié aux Editions Chemin Vert (du groupe Place des Editeurs).

 Sur quel projet travailles-tu en ce moment ?

Je ne peux pas en parler très précisément car je dois soumettre prochainement mon manuscrit à ma maison d'édition. Je peux vous dire que cela traitera d'un sujet d'actualité. Il s'agira de femmes, de couples, dans la tourmente. 

 Le dernier mot est pour toi… 

Merci pour votre attention.

 Merci de t’être livrée à moi et aux lecteurs

Mon avis :

Tout d’abord bouleversante, l’hsitoire de Sandra Banière nous propulse dans une dimension que nous n’aurions jamais imaginé.

L’écriture est simple, sans fioritures. L’intrigue est omniprésente nous tenant en haleine jusqu’à la dernière page.

C’est un livre très facile et rapide à lire, en général pas plus de 2 – 3 jours.

Personnellement, ça a été vraiment un coup de cœur, une surprise et j’attends avec hâte que l’auteur publie son prochain livre.

Je ne peux de ce fait que vous le conseiller chers lecteurs.

Céline

Ce soir, exceptionnellement, je ne suis pas ivre de livres mais ivre de musique et je vous présente là un groupe de rock.

Avec un style plutôt pop / rock, le groupe "Bluestone", originaire de la région Bourgogne, en Saône et Loire pour être plus précis, est composé de deux guitaristes, un batteur un claviériste et d'un bassiste . Les compositions ainsi que les reprises sont chantées par un des guitaristes du groupe.

Je vous laisse les découvrir à travers cette interview

Editions Amalthée

Science Fiction / Fantasy

298 pages

20.33 €

• Présentation

Présentation de l'auteur :

"Né en 1977, Raoul Dirêvie enseigne depuis plus de treize ans. C'est d'ailleurs sa passion dévorante pour son métier qui l'a poussé à écrire le témoignage L'Ecole, ma maîtresse. Dans son prochain ouvrage, un conte inspiré de faits réels, il s'essaiera en outre à l'illustration."

Interview

 Bonjour et merci d’accepter de répondre à ces quelques questions

    C’est moi qui te remercie de m’avoir proposé cette interview.

 Comment as-tu commencé à écrire? Qui te lisait au début ? 

    J’ai démarré vers l’âge de 10 ans, je crois : j’aimais tenir un faux journal intime. Comme beaucoup d’adolescents, j’ai ensuite écrit des poèmes avant de me diversifier. Mais pendant plus de vingt ans, j’ai tout (ou presque tout) gardé pour moi. J’avais peur que mon travail n’ait aucune valeur aux yeux des autres. 

 Quel est ton genre favori ? 

    Pour l’instant, je suis plus à mon aise avec les écrits courts. Je me suis essayé à la poésie, aux nouvelles, aux témoignages et aux récits de littérature pour la jeunesse. Mais je ne suis pas encore parvenu à la rédaction d’un roman de bout en bout.

 Quel est ton processus créatif ? Qu’arrive-t-il avant que tu ne t’asseyes à écrire ? 

    Je note des bouts d’idées partout, de peur de les oublier ! Certaines finissent par tellement m’obséder que je ne trouve pas la quiétude avant de les avoir couchées sur le papier. Et alors il peut arriver que les mots m’emmènent au-delà de ce que j’imaginais…

 À quelle personne es-tu le plus à l’aise : à la première ou à la troisième personne ? 

    Tout dépend de ce que j’écris. En ce moment, le « je » a davantage la cote mais c’est tellement lié à ce que je traverse… 

 Quels écrivains admires-tu le plus ? 

    Les coups de cœur sont nombreux… Puisque tu me demandes de choisir, je dirais que j’aime beaucoup les polars suédois du type Stieg Larsson où l’on dirait que la mise en place de  l’intrigue exige du temps à cause du climat qui règne là-bas, mais aussi les thrillers de science-fiction comme ceux de Michael Crichton dans lesquels la science se fait magie. 

 Qu’est-ce qui rend crédible un personnage ? Comment crées-tu les tiens ? 

    Comme pour les gens que l’on croise dans la vraie vie, j’ai l’impression que c’est leur histoire passée qui donne de l’épaisseur aux personnages des livres. Si l’auteur parvient à créer l’illusion que le personnage a un vécu qui remonte à avant le début du livre, le lecteur accepte d’y croire. 

 Au plus profond de ta motivation, pour qui écris-tu ? 

    C’est d’abord un besoin personnel irrépressible. C’est soit écrire, soit supporter que le ciboulot tourne en boucle. Je n’ai pas trop le choix en fait. Ecrire est un exutoire. Ma démarche de partager mes écrits avec des lecteurs est encore très récente.

 Les avis (négatifs ou positifs) des lecteurs te servent-ils ? 

    Bien entendu. Les avis positifs m’aident à prendre confiance et me procurent l’envie de continuer. Quant à ceux négatifs, s’ils sont argumentés, ils sont forcément utiles (même si dans un premier temps, ils sont aussi plus difficiles à recevoir).

 Partages-tu tes projets d’écriture avec une personne de confiance afin d’avoir son opinion ?

    L’avis de ma femme est primordial. Elle sait parfaitement identifier certaines imperfections. Par ses remarques, elle me pousse à une plus grande rigueur. Ainsi, les moutures que je propose aux lecteurs suivants sont souvent bien plus abouties que les premières auxquelles ma femme a droit. 

 T’imposes-tu une discipline, en termes de calendrier, d’objectifs etc. ? 

    Je travaille beaucoup mais je ne suis pas forcément très organisé. Le fait d’être autoédité exige d’accomplir soi-même tout un tas de tâches très chronophages qui prennent le pas sur l’activité d’écriture propre. Mais je ne désespère pas de m’améliorer !

 De quoi t’entoures-tu quand tu écris pour favoriser ta concentration ? 

    J’ai besoin de silence complet pour être vraiment seul avec mes idées. Même un fond musical me distrait. C’est pour cela que je suis plus productif la nuit quand le reste de la maisonnée dort à poings fermés !

 Écris-tu sur écran, imprimes-tu souvent, corriges-tu sur papier...? Quel processus suis-tu ? 

     Le plus gros du travail se fait sur l’ordinateur. Mais les idées ne viennent pas forcément quand je suis prêt si bien que j’en note partout : sur des bouts de papier, sur le téléphone portable, etc. Ensuite, lorsque le travail est bien avancé, il m’est souvent nécessaire de le voir imprimé pour effectuer le travail de relecture, moins fatiguant sur papier que sur écran.

 Quelle a été ton expérience avec les maisons d’édition ? 

    Je trouve qu’il faut trop de temps pour cibler les maisons d’édition qui pourraient être intéressées par tel projet, trop de temps pour obtenir une réponse positive. Quand j’ai découvert le principe d’autoédition, cela m’a permis de répondre à mon impatience d’avancer enfin. J’ajoute que Bookelis (le site avec lequel je travaille) me donne entière satisfaction. 

 Sur quel projet travailles-tu en ce moment ? 

    Je finalise actuellement la publication d’un conte, inspiré de faits réels, qui aborde les mêmes problématiques que L’Ecole, ma maîtresse mais sous un angle complémentaire.

 Le dernier mot est pour toi… 

    Mes lecteurs peuvent me suivre sur

https://plus.google.com/u/0/102694398372442623960/posts

Qu’ils n’hésitent pas à y faire un tour !

 Merci de t’être livré à moi et aux lecteurs.  

Ce soir, exceptionnellement, je ne suis pas ivre de livres mais ivre de musique et je vous présente là un groupe de rock.

Avec un style plutôt pop / rock, le groupe "Les Sunflowers", originaire de la région Rhône-Alpes, dans l'ain pour être plus précis, est composé de deux guitaristes, un batteur et d'un bassiste - claviériste. Les compositions ainsi que les reprises sont chantées par les différents membres du groupe.

Je vous laisse les découvrir à travers cette interview

PRESENTATION DE CHAQUE MUSICIEN :

- David : chant, guitare basse et clavier.

- Yvan : guitare rythmique et chant.

- Eric : guitare solo, basse et chant.

- Renaud : batterie.

INTERVIEW

Pourquoi avoir choisi « Les Sunflowers » comme nom pour votre groupe ?

LS : Notre premier local de répétition se trouvait dans une salle de réception d’un bar hôtel restaurant qui s’appelait « Les Tournesols ». Nous avons finalement penché plutôt pour la version anglaise faisant moins pensé au professeur étourdis des aventures de Tintin (rires)

Comment définissez-vous votre musique ? 

 LS : Nous nous qualifions de rockeur éclectique…

Nous avons tous des univers musicaux variés pour inspiration alors il est difficile de définir un genre à part entière à notre musique.

Comment vous-êtes-vous rencontrés ?

LS : Là aussi c’est assez varié (rires)…

Musiciens connus d’anciens groupes, copains de bistrots, et collègues de travail.

Depuis combien de temps existe le groupe ? Qui l'a créé ?

LS : Le groupe a été formé depuis l’été 1997 par Yvan, mais depuis il y a eu différents line-up. Seul reste Yvan de cette époque qui est à l’origine du groupe.

A quel âge avez-vous commencé à écouter du rock / de la pop ?

LS : Mais quelle question, depuis toujours !

Nous avons suivi plutôt l’influence des copains de l’époque, puis le hasard et la radio ont fait le reste.

A quel âge avez-vous commencé à en jouer ?

LS : David : après une dent pété sur un banc de touche au rugby, le piano m’a parue comme une bonne alternative…

Yvan : inversement pour moi, voulant faire du piano à l’âge de 10 ans, mon papa m’inscrivit au club de rugby local histoire de me faire cracher mon feu, et finalement je me suis acheté ma première guitare à 17 ans avec ma première paye.

Eric : Quand à moi, il y a toujours eu des guitares à la maison, alors évidemment …

Renaud : Il y a toujours eu une tradition d’apprentissage dans la famille, en quelque sorte, je suis tombé dedans quand j’étais petit. J’ai choisi la batterie car j’aime taper (rire) …

Appréciez-vous d'autres genres musicaux différents du rock / de la pop, voire totalement opposés ?

LS : Comme nous l’expliquions précédemment, nous sommes vraiment éclectique.

Qu'écoutiez-vous avant d'écouter du rock / la pop ?

LS : Oh de la soupe à la radio, comme tout le monde… 

Dans quel état êtes-vous quand vous jouez ?

LS : Voilà une question difficile car cela dépend des moments et des morceaux mais on peut très bien être en transe au cours d’une répét’ ou d’un concert s’il y a une bonne osmose.

Quelles sont vos inspirations ? 

LS : Même si nous nous considérons comme éclectique, nos principales inspirations vont de ACDC, en passant par les Creedence Clairwater Revival, les Beatles ou même des chanteurs français comme Renaud, Souchon ou Hubert Felix Thiéphaine.

Quels sont les thèmes récurrents de vos compos ?

LS : euh les femmes, enfin surtout les amours foireux, la misogynie (rire), le monde du travail, l’enfance mais aussi la mort.

Quelle est votre compo fétiche ?

LS : « Pas pressé par le temps » qui synthétise bien les sujets évoqués lors de la question précédente.

Avez-vous des projets ? Lesquels ?

LS : Nous avons déjà tout une série de concerts de prévues jusqu’à la fin de l’année, puis le bouclage d’un album autoproduit (parce qu’on aime la liberté), après de nombreuses démos.

Un petit mot pour nos lectrices et nos lecteurs ?

LS : Ne vous laissez pas dicter vos goûts musicaux par des radios d’endoctrinement à la solde des majors, soyez curieux !