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6 janvier 2013 7 06 /01 /janvier /2013 13:26

 

 

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 Roman Contemporain

182 pages

16.80 €

 


Résumé: 

 

Comment réussir une noce en grande pompe, renouer avec sa famille complètement azimutée, « réinvestir » sa vie et tomber amoureuse en moins de deux mois ?

Voilà le défi de Sam ! Jeune trentenaire aux formes généreuses, indépendante depuis plusieurs années, dont le métier est un tout : organisatrice d’événements, photographe… C’est grâce à cela qu’elle va pouvoir ne pas « étrangler » sa petite sœur dont elle va devoir organiser le mariage. Et quel mariage ! Vous prenez les pires situations auxquelles vous pensez, vous mélangez bien l’ensemble et c’est l’explosion !
 

 

 

Mon avis: 

 

 

Dès les premières pages, ce fût une très bonne lecture. 

 

C’est la couverture, très réussie, qui m’a attirée en premier lieu. Elle est tout à fait dans le thème avec une table de mariage. On est déjà dans l'ambiance de l'amour et de la fête.  

 

Ensuite, j’ai beaucoup apprécié l’écriture de l’auteur. Elle se lit très rapidement, sans aucunes lourdeurs. On tourne les pages sans même s'en rendre compte.  

 

Pour l'histoire en elle-même j'ai été très surprise, en bien, de comment l'auteure avez mise en place ce court roman. Nous sommes plongés dès les premières pages dans le vif du sujet. On suit l'histoire de Sam, qui à le but d'organiser la soirée de mariage de sa petite sœur. De voir comment cette dernière se débrouille est vraiment amusant. Elle n'est pas très "fute-fute". Ensuite, l'histoire est tournée sous l'humour. On rigole à plusieurs moments de quoi bien se détendre et de retrouver le sourire en un rien de deux !  

 

Bref, un livre qui est agréable que je vous conseil fortement chers lecteurs. 

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29 décembre 2012 6 29 /12 /décembre /2012 16:22

 

chate-moi--mon-amour-98703-250-400.jpg

 

Editions Edilivre

Roman

176 pages

Livre papier  Prix : 14,25 €


Livre numérique   Prix : 9,00 €


Livre papier et numérique    Prix : 15,25 €

+

 

Où se procurer le roman :

http://www.edilivre.com/chate-moi-mon-amour.html

 

 

Chate-moi, mon amour est une critique acerbe, tendre, drôle et spirituelle du Chat, ce moderne et étonnant, attirant, émoustillant mais également insolite, troublant voire dangereux

moyen de communication « Internet » qui relie les humains dans leur recherche parfois désespérée pour trouver l'Autre.

Le moyen moderne de la rencontre amoureuse parfois déguisé en traquenard.

Du rire aux larmes, de la dérision à l'émotion, c'est le pari tenu de cet ouvrage qui embarque le lecteur sans bouée ni parachute dans une démonstration en tornade époustouflante.

  

Un cri, un désespoir déguisé en éclat de rire où la réflexion philosophique côtoie l'ironie, l'humour et la tendre humanité.

« A conseiller dans toutes les écoles » 

Ma fille

« Magnifique, très drôle, désopilant »

Mon papa

« A avoir dans toutes les bibliothèques »

Ma maman

« Je vous ai compris ! »

Le général de Gaulle

 

 

Avis des lecteurs
  • bien rit, bien fait penser et réfléchir !

    J'en veux encore !!!!!!!

L'auteur :

 


Fille d'un papa d'origine bretonne et d'une maman ardennaise. Enfant je voulais être chef apache, prenant conscience des réalités ethniques j'ai alors voulu être cow-boy genre 'danse avec les loups ou little big man". Adolescente, je voulais partir avec l'équipe de Cousteau. A 16 ans je revendiquais l'existentialisme, 30 ans après St Germain des Prés...Juste aboutissement, je suis dans la philo aujourd'hui...Ma passion ? La vie..Reconnue par mes pairs pour mon engagement citoyen j'ai été lauréate du Prix Reine Paola, j'ai reçu le prix Condorcet-Aron et reconnue Enseignant Entreprenant par la Fondation Free. Tous mes écrits traitent du Sens qu'on donne à sa vie...espoirs, doutes et engagements...

 

 

Avis de Yvan :

 

A travers son livre « Chate-moi mon amour » l’auteur, Brigitte Guilbau nous livre une vision anthropologique et pleine d’humour du monde du dialogue virtuel.

 

Certains pourrons être troublés par les tournures de phrases parfois compliquées qui nous indique qu’on a bien affaire à une prof de philo, mais l’ensemble de l’ouvrage est très agréable à lire.

 

Les 176 pages s’enchaînent sans temps morts et pour ma part j’en aurais aimé encore bien plus.

 

Rien que du plaisir en fait.

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 12:12

                                                                Si on recommençait à zéro ?

 

 

index

Romance

250 pages

20 €

 

Résumé :

— Mais avec le Nathan que j'ai connu, pas celui que tu es devenu… Je ne sais même pas si je te connais encore… Je crois que pour le moment, il faudrait que nous nous séparions… Pour que nous réfléchissions où tout ça va nous mener, si ça vaut la peine qu'on reste ensemble sans que nous le soyons vraiment…Nathan amena la main de Julia à ses lèvres et y déposa un baiser.

 

— Je t'aime Julia.

— Je ne sais même pas si je t'aime encore…

 

 

Mon avis :

 

Julia se réveille un matin, l’esprit tourmenté. Cela fait quatre années qu’elle est mariée à Nathan mais depuis un an, elle a l’impression de vivre avec un étranger.

Lorsqu’elle en parle à Nathan, tous les rêves de celui-ci s’écroulent…

 

Entre mensonges, quiproquos, incompréhensions, Nathan se demande comment il pourra reconquérir Julia.

 

Ce livre a été pour moi un réel coup de cœur. L’histoire s’enchaine, ne laissant aucun temps mort. Ce roman est comme une chanson que nous suivons en étant déçu qu’elle se termine.

 

L’écriture est simple, sans fioritures et les personnages sont très attachants, même les secondaires.

 

Amis lectrices et lecteurs, je vous conseil vivement cet ouvrage qui vous tiens en haleine jusqu’à la dernière ligne.

 

Un grand bravo à Aline Nicolet Goncalves Cunha pour cette réussite.

 

Céline

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 17:18

Érine Hierle : Cat, indéfectible

 

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Roman Contemporain

210 pages

Prix : 17,86

 

 

 

« Cette fois j’ai bien cru que c’était mon dernier voyage. Je me suis vue arrivée à destination ! J’ai enfin failli le rejoindre, retrouver la chaleur de ses bras, la douceur de ses paroles, son odeur… Alors, comment suis-je encore là ? »

Que faisons-nous réellement ici-bas ? Sommes-nous ce que nous croyons ? La mort est-elle une finalité ? Un accident de voiture va révolutionner tout ce en quoi elle croyait : de nouveaux horizons vont se profiler. Et si notre vie terrestre n’était qu’un cycle parmi d’autres ?

 

 

Mon avis :

 

Après l’annonce d’une terrible nouvelle, Cat tente malgré tout de refaire surface.

Un évènement inattendu va bouleverser le cours de sa vie et ainsi lui donner une raison d’exister…

 

Tout d’abord bouleversante, l’hsitoire de Cat nous propulse dans une dimension que nous n’aurions jamais imaginé.

 

L’écriture est simple, sans fioritures. L’intrigue est omniprésente nous tenant en haleine jusqu’à la dernière page.

 

C’est un livre très facile et rapide à lire, en général pas plus de 2 – 3 jours.

 

Personnellement, ça a été vraiment un coup de cœur, une surprise et j’attends avec hâte que l’auteur publie son prochain livre.

Je ne peux de ce fait que vous le conseiller chers lecteurs.

 

Céline

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20 décembre 2012 4 20 /12 /décembre /2012 16:26

 

 

 

 

Roman historique

Editions Assyelle

280 pages

18 €

 

Suite de  :

1122 : Les Templiers font une incroyable découverte
dans les soubassements de l’ancien Temple de Jérusalem
.
Que viennent-ils de mettre à jour et quel terrible secret
s’attache à cet objet ?
De leur côté, Enguerrand de Bardinae et ses compagnons partent au-delà du jeune royaume chrétien du Levant à la poursuite des Reliques sacrées…

2011 : Les professeurs Thomas Garnier et
Agnès Toussaint sont, eux aussi, à la recherche des Reliques. Mais pourquoi une mystérieuse organisation, ainsi qu’un riche industriel aidé d’un étrange vieillard, s’intéressent-ils également à cette quête ?


Ces divers personnages, emportés par leur passion, sauront-ils déjouer complots et intrigues où passé et présent se mêlent si étroitement ?

 

   " Ce roman est le second Livre de "La Relique sacrée". Fruit de plusieurs années de recherches, il s’inscrit avec la plus grande justesse dans la réalité historique."
    
A suivre : La Relique Sacrée Livre III
Site de l'auteur : http://philippepourxet.unblog.fr/
Site dédié à La Saga : http://la-chambre-d-og.wifeo.com/


Mon avis :

C’est avec grand plaisir que je retrouve les personnages d’Enguerrand, Myriam et du très sage maître Ahmed. Mais nous rencontrons deux nouveaux protagonistes de notre époque : Thomas et Agnés.

Nous cheminons donc entre les années 2011 et 1122 et c’est avec ravissement que nous voyageons entre ces deux époques. Un voyage, oui chers lecteurs, où se mêlent complots, intriguent et aventure.

Le personnage d’Enguerrand de Bardinae, fidèle à lui-même, reste un homme fort de caractère guidé par son très sage ami, maître Ahmed et de sa charmante épouse Myriam. En plein cœur de Jérusalem, accompagné par Mathieu, le géant Cagot et frère de Myriam, et de Michel, l’archer Ossalois,  le jeune chevalier se voit attribuer une mission : retrouver les dernières reliques sacrées !

D’un autre côté, en 2011, nous suivons Thomas et Agnès, deux jeunes chercheurs avides de savoir, ne reculant devant rien, même de risquer leur propre vie  pour aller au bout de leur quête : retrouver le chevalier à la patte d’oie…

Ce roman, se lit comme un roman actuel car, malgré que ce soit un livre historique, il reste très contemporain dans sa lecture.

L’auteur, Philippe Pourxet, est incroyablement  bien documenté que ce soit au niveau des faits historiques ou bien même de la Bible.

Je ne peux que vous conseiller cet ouvrage, chers lecteurs, qui vous tiendra en haleine jusqu’à la dernière phrase.

Et en attendant vivement la conclusion de la saga, je remercie Philippe pour ce nouveau moment de lecture plaisir.

 Céline

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10 décembre 2012 1 10 /12 /décembre /2012 12:28

 

 

 

Lise est une jeune fille de dix sept ans, dépressive et surtout tourmentée par ses problèmes familiaux qui vit en Caroline du Nord dans la petite ville de Mary Port. Lorsqu’elle rencontre David, elle le trouve mystérieux et se surprend à être attirée par lui. S’ensuit le jeu du chat et de la souris. Mais elle ne se doute pas un instant de la véritable nature de ce garçon.  Pourtant cet amour va prendre naissance dès les premiers regards échangés. Au fil des mois la vérité va finir par éclater. Lise va découvrir la véritable histoire de David.

Cette révélation va bouleverser leur existence, bousculer leurs certitudes.

Malgré son statut David ne va pas hésiter à la protéger de son monde envers et contre tous allant jusqu’à braver les régulateurs.  

Lorsqu’il disparaît de la surface de la terre, condamné par les régulateurs à errer dans le monde des morts, Lise est bouleversée. Elle l’aime à mourir et n’ayant plus peur de ce monde, elle a déjà accepté l’idée de sa mort.

L’intrigue principale du roman repose sur cette histoire d’amour naissant et la découverte de l’existence d’un monde inconnu. Même si cette rencontre amoureuse est au cœur de l’intrigue, ce roman aborde d’autres thèmes. L’héroïne est loin de vivre de simples « tourments d’adolescents ». Ces tourments guettent chacun d’entre nous, il s’agit : du mensonge, de la trahison, de la culpabilité, du deuil. Mais le thème le plus important reste la mort. Qui ne s’est jamais demandé ce qui nous attendait après la mort ? C’est en tout cas ce que j’ai imaginé à travers ce roman, où ce qui compte ce n’est pas le corps mais l’âme. Des philosophes ont abordé ce thème qui dérange mais la citation qui m’a le plus marquée est celle de Sigmund Freud :

 

« Si tu veux pouvoir supporter la vie sois prêt à accepter la mort. »

 

L'auteur :

 


Photographie de Emmanuelle Aublanc

Emmanuelle Aublanc est née le 17 février 1990 et vit à Mogneneins.

 

Emmanuelle a toujours aimé lire. C'est vers l'adolescence qu'elle va véritablement se passionner pour la lecture. Son imaginaire est marqué par les livres d'Harry Potter de J.K. Rowling et Twilight de Stephenie Meyer. Mais si l'univers des romans fantastiques l'a toujours attiré, elle n'est pas passée pour autant à côté de la littérature française et compte parmi ses romans préférés "Bel Ami" de Guy de Maupassant. 

 

L'envie d'écrire s'est toujours fait sentir mais il n'aura suffit que d'un rêve étrange pour que cette envie se concrétise.

 

Son roman "Morte" est le premier tome de cette histoire d'amour impossible. L'écriture est désormais un besoin viscéral pour cette jeune auteure qui a déjà achevé le second tome et travaille actuellement sur le troisième.

 

Communiquer avec l'auteur :

http://www.syblio.com/morte

 


Avis de Lysaline :
 
Je tiens personnellement à remercier Emmanuelle Aublanc, l’auteure de ce livre, pour sa gentillesse et sa disponibilité. Merci pour son écoute et sa compréhension, une auteure comme elle, il n’y en a que très peu, et d’autant plus qu’avec le talent qu’elle a, c’est encore plus rare. MERCI pour cette découverte.


On fait la connaissance de Lise, jeune fille tourmentée, et légèrement dépressive. Elle va rencontrer David, mystérieux, il va tout faire pour ne pas être avec elle, mais le destin en a décidé autrement. Commence alors une dangereuse histoire d’amour, car David, n’est pas ce qu’il semble être et leur idylle est interdite.

J’ai aimé le suspense sur la vraie nature de David. On est torturé par l’attente, et on veut, que dis-je, on exige de savoir le fin mot de l’histoire. Car on souffre en même temps que Lise de ne pas connaître à cent pour cent celui qu’elle aime.

Ce côté fantastique des anges de la mort change beaucoup de ce que j’ai lu précédemment. Et on apprend beaucoup sur la mythologie des anges. C’est une bouffée d’air frais que nous offre l’auteure. La magie opère, son livre nous envoûte et nous transporte vers un univers à part. 

On est charmé par l’histoire entre Lise et David. On ressent très bien les émotions des deux jeunes héros.
Ce que j’ai aussi apprécié, c’est qu’il n’y a pas que cette romance, on découvre au fil du livre, l’amitié, la famille, la trahison, l’honneur et bien d’autres. Tous les aléas de la vie sont bien présents. La vraie Vie, avec un grand V, mélangée au fantastique fait qu’on y croit vraiment !!!

Mis à part, un début un peu long à démarrer, ce livre est une pure merveille et je le recommande à tous ceux qui désirent découvrir l’univers des anges de la mort et ceux qui aiment les histoires d’amour interdites. Un vrai coup de cœur.

Une note : 19/20

 


Avis de Leslie



Un excellent livre, l'histoire est originale et prenante
beaucoup d’émotion ...
J'ai vraiment aimé même plus une auteure que je ne connaissais pas... .
A faire connaitre...
Et à lire bien sûr ...

 

Un livre qui fut pour moi un vrai coup de cœur, j'ai adoré l'histoire de David et de Lise qui est sublime, poignante et touchante. Je ne peux que vous le conseiller.

 

Vivement la suite !!!

 

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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 17:57

300x450 Becuzzi maquette couv Elzevir 15x21

 

Editions Elzévir

Roman

473 pages

19.90 €

 

Résumé :
Benjamin Moldock est un forban renommé qui sévit en Méditerranée. Sa rencontre sur l’île de Malte, d’abord avec un vieux sage qu’il surnomme Merlin, puis avec Annabella dont il s’éprend, va changer sa manière d’appréhender la vie. Malheureusement, au début de leur aventure, cette femme l’envoie aux galères en le trahissant auprès de son ancien amant, un homme à la colère insatiable. Mais Benjamin veut à tout prix sauver son histoire d’amour. Colette Becuzzi a étudié la littérature anglaise. Après avoir illustré ses contes pour enfant, elle a décidé de se consacrer au roman d’aventures.

 

Mon avis :
Ce récit tente de renouer avec un genre particulièrement apprécié dans notre enfance : le roman d'aventures qui fait sillonner les pirates sur les mers agitées de Méditerranée. Dans cette veine, on retrouve dans Merlin la traditionnelle galerie de personnages qui traverse ce type d'intrigue : un certain Gargouille, défiguré par une vie faite de rapines à bord des galères ; Bras-de-fer, l'homme de toutes les aventures ; Moldock, le héros du livre et forban de son état ; Annabella, la belle courtisane convoitée par deux hommes ; le Chevalier de Malte qui voue à son rival Moldock une haine irréconciliable...Tous les ingrédients sont présents pour former a priori une intrigue trépidante comme dans nos plus beaux souvenirs de lecture : qu'on se souvienne de L'île au trésor de Stevenson ou de quelque roman de cape et d'épée à la Dumas.
L'auteur n'a d'ailleurs pas ménagé ses efforts pour documenter son récit autant que nécessaire sur le chapitre éminemment technique de la navigation : les nombreuses notes en bas de page exhumées le plus souvent de sites trouvés sur le net, attestent de cette exigence.
Ce roman est le résultat d'un travail que je souhaiterais saluer. Mais je n'ai pas été totalement convaincue par les choix de l'écrivain qui au lieu d'assumer le parti pris de l'aventure, a vidé ses personnages de leur substance : Moldock, le héros est fatigué de la piraterie, la violence le dégoûte ; Annabella est une courtisane qui désire se ranger. Au lieu de personnages irrigués par la sève de l'action, nos héros sont des avatars de notre époque traversés par des questions existentielles façon New Age dont l'inspirateur est un "vieux sage", personnage éponyme du roman qu'on pourrait comparer à Maître Ioda, le fameux Jedi de Star Wars qui délivre ses principes en inversant le thème du prédicat.
Ici, on a un festival de lieux communs qui transforme ce roman de piraterie en bazar de la psychologie moderne : "En chacun de nous sommeille un être magnifique que nous ignorons. Mais lorsque nous nous relions enfin à lui, l'amour s'éveille et se déploie en nous comme le papillon lorsqu'il sort de sa chrysalide. (...) " On se croirait en face d'une caricature de traité du zen délivré aux yoggistes du dimanche en mal de "bien-être"(p.47) Plus loin, on lira que "les apparences sont trompeuses" (Est-il besoin d'un tel gourou pour nous l'apprendre ?), on découvrira également que "tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir" et j'en passe. Le pire arrive quand Il est fait état de "karma" dans la bouche de Merlin ! Cette hybridation celtico-bouddhiste finit par consterner.
Mais si seulement, il fallait s'arrêter là. Non, car le roman pratique l'ellipse et du coup, les événements les plus susceptibles de nous captiver sont passés sous silence ou sommairement racontés. Par exemple, la rencontre amoureuse, capitale pour le roman, est décrite succinctement, comme dans une pause de roman-photo "Lorsque leurs regards se croisèrent, ils se sentirent inexorablement attirés l'un vers l'autre." Que de clichés ! Et que dire de ces phrases introspectives, toutes calquées sur le même modèle : "Elle pensait ceci, mais avait-elle raison de le croire ?". Sans compter enfin sur cette langue qui emprunte à notre période ses pires tours comme "stopper" (p.21) ". On appréciera le langage "d'époque" ! D'ailleurs, surgit un autre problème, le roman, s'il s'ancre dans un espace, n'approfondit pas l'époque et son contexte particulier. 
La quatrième de couverture indique que Colette Becuzzi a illustré des contes pour enfant et, voyant la couverture illustrée par ses soins, on comprend qu'elle détient un talent particulier pour cette activité ; écrire est une autre activité qui requiert d'autres aptitudes.
Joëlle

 


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4 décembre 2012 2 04 /12 /décembre /2012 14:01

 

 

Couverture de Ca reste entre nous...

 

Contemporain / Humour

187 pages

9.50 €

 

Résumé :
Tout juste trentenaire en ce début des années 2000, vous menez votre vie tambour battant. Vous naviguez entre vos amis, vos amours et votre carrière sans oublier votre famille ce qui vous emmènera du Grand Palais à Paris au coeur de l'Auvergne à Murol . Tournée vers les autres, vous n'avez de cesse de débrouiller des situations parfois cocasses! Vous êtes une femme bien de son époque qui, comme tout un chacun, est à la recherche du bonheur. Cette envie de vivre pleinement se traduit par un ton humoristique, caricaturant les travers des deux sexes...
S6300077.JPGContacter l'auteur :
Née en 1980, Emma Scott, de son nom de plume,  a commencé par écrire de la poésie, depuis l’âge de 12 ans jusqu’à publier trois recueils de poèmes (2006 – Jacques André Editeur).
Aujourd’hui, Emma présente son premier roman, « Ça reste entre nous… », empreint d’humour et de légèreté.
Et ce n’est que le début de l’histoire…

blog : http://30ans-et-quelques.over-blog.com/

site : http://emma-scott.jimdo.com/

 

 

 

 

 

Mon avis :


Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement Emma Scott de m’avoir fait confiance en m’envoyant son livre à chroniquer.

 

Notre héroïne, Caroline, est une jeune trentenaire célibataire, joyeuse, amusante travaillant au sein d’un groupe de cosmétique (quelle chance !)

 

Confidente de son patron, jeune femme indépendante et très proches de ses amis Marie, Ben et Angie étant tous soudés et toujours présents les uns pour les autres.

 

Sa vie va changer du tout au tout lorsqu’elle va rencontrer Paul…

 

Ce livre, qui pourrait paraître banal aux premiers abords, a un concept très original et de formidable qui est l’emploi du « vous » au lieu du « je ».

Caroline, c’est vous chers lecteurs, c’est moi… et je dois dire que j’ai beaucoup apprécié d’être dans sa peau au fil des pages.

 

Le style de l’écriture est simple, agréable à lire, sans fioriture. Le roman se dévore en une soirée (enfin ce fut le cas pour moi).

 

J’ai vraiment adoré ce moment de lecture plaisir et espère secrètement qu’il y aura une suite.

 

Un grand bravo à Emma Scott pour ce roman que je conseille fortement aux lecteurs, livre accessible à tous.

 

Céline

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 16:39

               couv1_l__ge_de_d_raison

 

Editions Chloé des Lys

Roman Contemporain

200 pages

19.30€

 


Le personnage central de ¨L'âge de déraison est une artiste-peintre qui pour devenir célèbre et reconnue, se sent prête à sacrifier les références auxquelles ses origines sont rattachées ; elle trahit celui avec lequel elle partage sa vie et s'arrache à son milieu dans l'espoir d'atteindre le mirage d'une réussite portée par la société tout entière. Mais le mirage volatilisé, elle va d'échec en échec, devoir reconstituer une vision du monde, qui face à l'effondrement de la précédente, s'édifiera dans un questionnement prudent et douloureux.

 

 

 

 

 

Communiquer avec l'auteur :

http://www.reinebale.com/archives/2012/03/17/23781719.html

 

Reine Bale 2010

 

 

 

 

D’un coup, elle se souvint qu’un magnétophone traînait dans le tiroir de son bureau : Daniel l’utilisait autrefois pour ses enquêtes sociologiques. Elle courut s’en saisir ; il l’accompagnerait partout maintenant. Elle pressa le bouton d’enregistrement et se mit à parler devant la cassette qui tournait :

«La Vierge à l’enfant trône au beau milieu de mon atelier. Je la regarde longuement en écoutant France Info en boucle «la Sncf annonce un plan d’action contre la violence dans les trains de banlieue» ou encore «attentat à la voiture piégée au Pays basque espagnol». Je déplace ma conscience tourmentée vers le drame du monde. Trop souvent, on croit à tort que c’est pire ailleurs ou mieux. Ici, on n’échappe pas au drame, simplement, on se livre volontiers une bataille dans nos consciences ; les vraies guerres ne sont plus qu’extériorités écoutées à la radio. On se croit, par le miracle des médias, protégés de toute cette violence ; notre société pacifiée, on oublie que la guerre frappait durement il y a cinquante ans. Aujourd’hui, je n’ai plus qu’à regarder mes tableaux pour comprendre que le drame, il est en moi. Aucun syndicat, aucune idéologie ne pourra me soulager de ce fléau. Et puis, ils ont fait leur temps. Moi. Mais c’est quoi ?»


Á chaque nouvelle question, elle faisait une longue pause et changeait de pièce, comme si à son flottement moral venait s’adjoindre un inconfort physique, qui l’entraînait vers une mobilité contenue entre les quatre murs de son appartement. Tel un reporter qui avançait pas à pas dans la trame de son investigation, elle scrutait objets et photos, à une différence près que le sujet de l’enquête n’était autre que sa conscience.


Puis lassée de tout, fatiguée d’elle-même, elle sortait, s’enfonçait dans son Paris, celui qu’elle arpentait chaque jour en se rappelant que chaque trottoir, chaque arbre lui avait appartenu en ce temps gracieux mais révolu où elle détenait le sentiment poétique d’être le point luminescent où se rencontraient les rues grisantes de la capitale et son âme d’artiste qui n’avait plus qu’à libérer sa plénitude, comme la fleur libère son arôme. Tout lui semblait si accessible alors, si ouvert, quand elle déambulait dans les ruelles et s’arrêtait pour prendre un café dans un petit troquet. Et des troquets, elle encouv1-l-age-de-deraison.JPG connaissait des tas pour y avoir passé des journées entières à penser, à faire des croquis, ou tout simplement à bavarder avec des amis. Maintenant, elle sortait de chez elle comme elle sortait de sa prison mentale, et pour éviter de ressasser les visions chaotiques qui la poursuivaient, elle essayait de se concentrer sur le paysage en le commentant haut et fort pour tenter de renouer ce lien presque mystique qu’elle avait construit avec « ses ruelles ». C’est tout juste si elle remarquait les gens qui se retournaient sur son passage en la prenant pour une folle. Cinq minutes de concentration et de commentaire à voix haute ne parvenaient pas à éradiquer les questions. L’envoûtement que le Paris du XXème arrondissement avait opéré sur elle avec son atmosphère qu’on ne retrouve nulle part ailleurs, faite du mélange de quartiers populaires et d’une jeunesse étudiante plus bohème que la jeunesse branchée du XIème, ne parvenait plus à fournir son cadre aux aspirations infinies : à la place, une morne poésie déplaçait le pas sans déplacer le temps. Á nouveau, elle pressa le bouton du petit magnétophone planqué dans la poche avant de sa veste :

«Les platanes du boulevard de Charonne défilent ; mon pas est alerte ; je ne vois pas la fin de mes questions depuis que j’ai commencé à m’en poser. Pourquoi s’en poser ? Un passant me bouscule. Pas même un mot d’excuse. Après tout, je m’en fous. Je poursuis…voilà désormais le Père Lachaise au début du Boulevard de Ménilmontant. Qu’est-ce que je fais ? J’esquive ou je rentre ? Il faut aller ce vers qui m’attire irrépressiblement. Les morts aussi sont mes semblables, mes futurs semblables. Pas de bousculade ici. Mais qu’y chercher ? Les éternels groopies de Jim Morrison se recueillent avec plus de gravité que si c’était un de leurs proches qui gisait sous cette tombe…Rien à faire ici. Allons au plus près de moi. Je préfère geler sur un banc en face du coin des Juifs : Modigliani. Tombe sobre, presque cachée, personne devant. Vie tourmentée, peinture sulfureuse –surtout les Grands Nus-, fin au Père Lachaise dans un coin discret. Et sa pauvre Jeanne suicidée le lendemain de sa mort, enceinte…Peintre mieux aimé mort que vivant ; comme quoi mourir n’est pas toujours aussi tragique qu’on le croit. Pour lui, vivre était tragique.

Et si je venais aussi à mourir misérablement, y aurait-il quelque chose qui resterait de moi ? Suis-je prête à autant de sacrifices pour l’art ? Là aussi, je devrais me poser des questions. Ou peut-être pas, car là encore, il y a de la vanité à croire l’art vital. Et puis d’abord, vital pour qui ? Pas pour les arbres du Père-Lachaise en tous cas. L’artiste mort se mêlera à la terre comme les autres et les arbres s’en porteront très bien.
Reine Bale

Mon avis :

 

Ce roman parle d’une jeune femme peintre de 28 ans en pleine crise.

 

Son compagnon, Daniel, vient de la quitter car elle était devenue pour lui une femme égocentrique, une femme artiste…

 

Elle se retrouve seule et se posent beaucoup de questions jusqu’à méditer en peignant un tableau.

 

« Je suis vaniteuse, l’orgueil aura raison de moi » dialogue de notre héroïne.

 

Un roman saisissant où la question des relations entre homme et femme est soulevée.

 

J’ai bien aimé le personnage d’Arielle, m’y suis même attachée, retrouvant en moi quelques-unes de ses interrogations.

 

Ce fut un très bon moment de lecture plaisir et je recommande fortement le roman de Reine Bale à vous tous, chers lecteurs.

 

Céline

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30 novembre 2012 5 30 /11 /novembre /2012 13:18

Faye

VORONWE

Roman / Témoignage

105 pages

  • FORMAT PAPIER : 14,00
  • FORMAT NUMÉRIQUE : 10,00

 

Où se procurer le livre :

http://www.voronwe.com/fiche_faye_76.html

 

SYNOPSIS
Vous connaissez l’immobilier ? Vous allez adorer ! Costumes dernier cri, voitures de fonction, commissions mirobolantes et magouilles en tout genre… David Clysse pensait qu’en toute logique un commercial impliqué dans son travail serait justement rémunéré et que c’était l’occasion de changer de vie. Du débutant au négociateur expérimenté, il n’y a qu’un pas sur un chemin jonché d’embûches et de mensonges, d’entretiens et de contrats bidons au pays des vendeurs d’air… Turn over, licenciements déguisés, exploitation, abus de confiance et manipulations sont au rendezvous de ce scandale d’un autre monde ; nouvel âge d’or moderne de l’esclavage social dans un monde sans pitié. Alcool, sexe et addictions accéléreront la chute de l’ange déchu mais la rédemption n’est pas loin. À lire absolument !

 

FICHE AUTEUR
David Clysse est un ancien négociateur en immobilier, milieu professionnel dans lequel il a travaillé dix ans. Il a choisi de dénoncer un système relativement méconnu du grand public et tous les lecteurs comprendront en lisant ce livre qu’il souhaite garder l’anonymat. Personne atypique, il choisit finalement le camp des mots pour raconter son histoire dans un style bien à lui. David Clysse nous livre ici une petite bombe à domicile, détonateur à retardement malgré lui d’une société à la dérive.

Mon avis :


Voici un témoignage choc livré par cet auteur qui préfère garder son anonymat.

 

Nous nous retrouvons dans l’univers de l’immobilier où galères, anxiolytiques et alcoolisme  sont de connivences.

 

L’auteur dénonce avec franchise un système relativement méconnu du grand public mais nous raconte également ses péripéties qui pourraient vous amuser.

 

Je pense qu’il est intéressant de lire ce livre car, ce genre de problèmes n’arrivant pas que dans le milieu de l’immobilier, vous pourrez vous retrouver à travers ces lignes.

 

Emotion, humour, perversité de l'être humain, ... , tout est consigné dans ce livre que je vous recommande fortement.

 

Céline


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